samedi 17 octobre 2009

Koh Lanta 2009 : L'envie de vômir!!

L'édition du Koh Lanta de cette année sera malheureusement celle de la bassesse, de la trahison et de la haine! Koh Lanta, le meilleur programme de télé-réalité se noie cette année dans une diarrhée d'hypocrisie et de stratégie lamentable où écraser l'autre est l'unique raison d'avancer d'une poignée de candidats trop faibles pour l'aventure. L'émission d'hier soir (16/10/2009) a franchit un nouveau pas dans l'enterrement des valeurs qui faisaient ce jeu, l'écœurement est total. Voir Patrick et Kader se liguer pour faire tomber Rodolphe au lieu de se battre pour réussir un défi, ou encore regarder le visage haineux d'Isabelle, la bave aux lèvres, cherchant à faire perdre le même Rodolphe au lieu d'essayer de gagner pour montrer ce qu'elle vaut, voilà ce que ceux qui ont la bonne idée de regarder autre chose auraient pu voir ce soir là. Koh Lanta a toujours été le jeu des défis qu'on se lance pour prouver et se prouver quelque chose, la stratégie a bien sûr eu sa place dès le départ, mais jamais en de telles proportions, ni aussi nauséabonde. La sportivité, l'humanité, la grandeur d'un défi gagné n'ont ici plus de sens, cette saison est celle du mensonge, de la honte.
Patrick, Isabelle, Kader, et même Christina ,incapable d'assumer ses choix car elle suit l'enculé en chef, voilà la brochette de bassesse qui va nous attendre des les prochains épisodes.
Ce qui va être jouissif sera le moment où les requins vont se bouffer entre eux, cela qui se seront montrer sous un ignoble jour iront pleurer comme des fillettes ou seront tout colère de s'être fait avoir: Une belle image de Koh Lanta que cette fournée 2009.
L'année prochaine, pourquoi aller si loin? Qu'on couple donc Koh Lanta avec Secret Story, ça coûtera moins cher, et pour les épreuves, une marelle bien savonneuse devrait suffire.

Je dégueule cette transformation de Koh Lanta.

Le Mun's.

vendredi 16 octobre 2009

Quand les loups s'habillent en mère Grand...

Pourquoi ce titre énigmatique et qui ne fera surement pas accourir le chaland?
Parce que c'est juste ce que m'a évoqué la série d'interventions ces jours ci, de personnalités diverses qui prenaient (pronaient?) la défense de leurs collègues, à savoir Frédéric Mitterrand, et Roman Polanski. Simplement pour mettre en image et dans le désordre, je regardais Jean Jacques Beineix en interview sur canal, et je l'écoutais à un moment donner sans en croire mes oreilles. Quel est ce type qui qui nous sort "Tu laisserais ta fille aller faire des photos, toute seule?" "Ma fille je la laisse pas partir seule, acheter le pain, dans la rue".....et le top "les parents doivent s'occuper de leurs enfants" merci monsieur Beineix, mais où on est là? Surtout que cela sous entend que Polanski est un type louche...au minimum, puisque un parent finalement peu regardant aurait laissé sa fille avec lui! Et oui, honte aux parents, susceptibles de faire confiance à des personnes qui n'en sont pas digne....Mitterrand, si prompt à défendre l'art contre la morale, recevra son retour de bâton logique. Le tourisme sexuel ignoble? Apparemment moins ignoble pour la Droite que de dévaloriser Benoît Hamon en le faisant passer pour une voix du FN (les premiers à avoir relancer, même maladroitement, l'affaire Frédéric Mitterrand devant les caméras). Bref,les méchants ne le sont pas, puisqu'ils sont artistes. Ou Hommes politiques. Ou les deux. La fameuse "immunité artistique" dont se défend l'avocat du réalisateur.Prenant d'ailleurs sont blanc courage à deux narines, Frédéric Beigbeder (qui nous prouve une fois de plus que trop de culture nuit à l'être humain) nous fait à son tour l'honneur de défendre son "frère" artistique dans Voici, nous donnant avec les loups à plutôt regarder sous l'angle de cette jeunette (13 ans) qui serait tout de même en faute et qui l'aurait bien chercher, quand même de tout de même, finalement! Jetant au passage également l'opprobre sur la mère qui avait , en plus accompagné sa fille...comme si elle ne se doutait de rien!
Enfin, pour terminer avec ces victimes (je parle de Mitterrand et Polanski, hein), citons le grand Costa Gavras qui ne peut comprendre qu'on puisse laisser "un homme de cette qualité" derrière des barreaux...Dites donc, heureusement qu'Hitler fut un peintre raté, sinon, qu'est-ce qu'il aurait eu comme soutient!!

Le Mun's , qui comme dirait Beineix en parlant des internautes, est "tout seul dans sa chambrette" mais contrairement à ce qu'il croit, sans avoir le "besoin de punir", par contre avec un réel sentiment d'indignation.

samedi 10 octobre 2009

G.I Joe : Corvée d'patates!

Dans la série "pour parler d'un film, il vaut mieux le voir d'abord", il est possible que dans un élan de nostalgie j'ai pu commettre l'erreur d'aller voir "G.I Joe: le réveil du Cobra". Je dis "commettre", mais en fin de compte, ce "G.I Joe" est certainement l'adaptation la plus fidèle à une bd, une série animée, ou à des séries de figurines, transposée au cinéma. Pourquoi que c'est-il? Et bien, "G.I Joe", qu'est-ce que c'est à la base? Avant d'être un groupe d'élite, le label est avant tout le nom d'un seul homme:Conrad S. Hauser "Duke", un héros américain créé par David Breger dans son comics de 1942. Alors 1942, c'est pas plusieurs niveaux de lecture en bd, c'est pas encore Alan Moore, et en même temps c'est pas ce qu'on demande. Bref, à force de renforts, "G.I Joe" devient un groupe surarmé, sur-entraîné, sur-bon, contre les sur-méchants de "Cobra", la Némésis dans toute sa splendeur. Du coup, attends deux secondes, j'arrive au film, du coup donc, la bd, puis l'animation ensuite gardent ce fort manichéisme patriotique qu'aiment les américains. Et le film suivra scrupuleusement cette ligne de conduite avec une violence très calibrée "non choquante", et un humour qui met beaucoup de distance dans les scènes de stress et d'action. Le métrage cible la cible ciblée depuis des années (oh retenez bien cette allitération en "cible", il est bien possible que je n'écrive rien d'autres de mieux dans ma vie), et le public recherché restera donc: le jeune. Pas le faux jeune qui a grandi et qui retrouvera ses héros avec un nouveau souffle, plus "réel", plus "adulte", à l'opposé des autres adaptations du même genre, "G.I Joe" se veut uniquement un blockbuster pour les plus jeunes. Qui a dit "tout ça pour relancer la franchise des jouets"? Non, dites donc, pas de cynisme ici. Surtout que depuis, en plus des jouets, il y a les licences de jeux vidéo...
Enfin, tout ça reste bon enfant, mais le seul point négatif, quand même, je veux bien qu'on s'adresse à n'importe quel public plutôt qu'à un autre, le tout étant de le faire avec un minimum de respect, et là, je dois dire que j'ai été anéanti par la mauvaise qualité des effets spéciaux! Un manque de temps passé évident, il manque du réalisme, de la profondeur, des détails flagrants, de la tessiture...une honte pour un film qui se veut un divertissement, au 21ème siècle.

Le Mun's, entièrement articulé à l'envers.

Démiurges et autres sensibleries

Qu'il est doux dans le bas du dos et même un peu partout, de se sentir créateur!
Voyez, au hasard: moi. Cela fait maintenant quelque temps que je bafouille (de manière très sympathique) mes opinions sur la télé, ou le cinéma, sur le bien nommé "Allociné", sous le blog de "Bannister ze blog", puis tout récemment , toujours en tant que "Bannister" sur le très bon site "Muzik Industry", qui me fait l'honneur de publier ces billets d'humeur sur le cinéma. "Bannister" est un pseudo que j'adore, et qui vient du personnage "Franck Bannister", tiré du film "Fantômes contres fantômes" de Peter Jackson. "Bannister" est en fait mon tout premier pseudo, que je délaisse (rarement, cela dit) pour un second: "Le Mun's", une habile et experte contraction complexe entre mon nom et mon prénom. Pourquoi donc, diantre, devrais-je créer ce blog sous le sobriquet de "Le Mun's", dès lors?
Je vous avouerais que je n'en sais rien. Disons que, pensant ce blog comme un avis généralisé sur plus de sujets que ce sur quoi j'écris d'habitude, je me suis dit que je garderais "Bannister" pour les billets sur le cinoche et autres tv...Mais, bon. Je n'en suis pas complètement convaincu.
Du coup, me trouvant, entre autre, gentiment naïf, je vais me laisser un temps pour voir venir, et me réserve le droit de changer le nom de ce blog (en même temps, je dois être la seule personne qui me lise, donc, ça ne devrait pas chambouler grand monde).

Enfin, me voici donc face à une nouvelle création et donc une nouvelle aventure, que celle de discuter d'un éventail de choses le plus large possible, en un mot : Refaire le monde! (et donc en trois mots...)

Bien à vous, cordialement, et avec mes plus profonds respects,
Bannister/Le Mun's.